Prévenez la fièvre aphteuse : Soyez vigilants en voyage
À l’approche de l’été, de nombreux Canadiens commencent à planifier leurs vacances et à accueillir des visiteurs dans leurs exploitations. Avec l’augmentation des voyages et du trafic agricole, tout le monde – aussi bien ceux qui travaillent dans les fermes que ceux qui les visitent – participe au maintien du Canada à l’abri des maladies animales exotiques telles que la fièvre aphteuse. Pour les éleveurs de bovins de boucherie, voyager en toute sécurité implique de connaître des informations essentielles avant de rentrer au Canada. Voici quelques-unes de ces informations :
Avant de partir en voyage :
- Informez les services frontaliers canadiens de vos projets de voyage.
- Informez-vous sur le statut de la fièvre aphteuse dans la (les) région(s) où vous vous rendez.
- Soyez au courant des informations les plus récentes sur les épidémies de fièvre aphteuse et le statut de la fièvre aphteuse.
Pendant votre voyage :
- Évitez tout contact direct avec le bétail et les animaux sauvages.
- N’achetez pas et ne rapportez pas de viande ou de produits d’origine animale.
- Nettoyez et désinfectez régulièrement les chaussures et les vêtements.
- Laissez de côté les objets qui ne peuvent pas être facilement désinfectés. .
Lors de votre retour au Canada :
- Déclarez aux agents des services frontaliers canadiens que vous avez quitté une exploitation agricole ou un lieu à haut risque à l’étranger ou que vous allez retourner dans une exploitation agricole.
- Déclarez tous les produits alimentaires aux services frontaliers canadiens et laissez dans l’avion les restes de nourriture provenant de vols ou d’aéroports étrangers.
- Évitez tout contact avec le bétail pendant les cinq jours suivant votre retour de n’importe quel pays.
- Évitez tout contact avec le bétail pendant 14 jours si vous rentrez d’un pays où le statut de la fièvre aphteuse n’est pas négatif.
- Nettoyez et désinfectez tous les effets personnels, en particulier les chaussures, le matériel ou les outils qui ont été en contact avec le sol.
Des mesures de biosécurité proactives — notamment le respect des directives de voyage — sont essentielles dans l’industrie canadienne des parcs d’engraissement, un système complexe orchestré avec minutie comportant une multitude d’éléments en interaction. Un seul manquement à la biosécurité, par exemple un visiteur ou un travailleur agricole qui ne respecterait pas les protocoles recommandés, pourrait introduire une maladie animale étrangère dans ce secteur bovin très peuplé. Si cela se produisait, les conséquences seraient rapides et graves.
« Chaque jour peut faire une différence de plusieurs millions de dollars », explique Melissa Downing, directrice de la réglementation et de la durabilité pour l’Alberta Cattle Feeders Association. « Heureusement, l’industrie est bien équipée en outils de traçabilité, comme les registres qui permettent de savoir qui est entré dans les installations et quand, ainsi que les registres détaillés des mouvements d’animaux. Toutefois, la meilleure défense reste la prévention. »
Cela souligne la nécessité de :
- Empêcher la propagation des maladies en mettant en œuvre et en observant des protocoles de biosécurité, y compris des protocoles de nettoyage et de désinfection des chaussures, du matériel, des outils et des véhicules.
- Les chaussures peuvent facilement transporter des agents pathogènes d’un endroit à l’autre, d’où la nécessité de nettoyer et de désinfecter soigneusement les bottes.

- Les remorques utilisées pour le transport du bétail peuvent abriter des agents pathogènes si elles ne sont pas correctement nettoyées. Gardez les véhicules de transport à l’abri des contaminants en suivant les protocoles de nettoyage des remorques.

- Identifiez les symptômes à un stade précoce : Sensibilisez les employés aux signes et symptômes visibles de la maladie.
- Arrêtez les mouvements d’animaux, d’équipements et de personnes dès les premiers signes.
- Si vous soupçonnez la présence d’une maladie animale étrangère dans votre troupeau, signalez-la à votre vétérinaire local.
Lorsqu’ils voyagent, les éleveurs de bovins peuvent assurer la sécurité de leurs troupeaux en comprenant les risques et en mettant en œuvre des pratiques de biosécurité, ainsi qu’en informant les personnes susceptibles de visiter leurs exploitations en tant qu’invités internationaux ou travailleurs étrangers. En planifiant à l’avance et en mettant en place des protocoles, il est possible de voyager en toute sécurité.
Un effort de collaboration entre le BCRC et Santé animale Canada (SAC) est en cours pour s’assurer que les ressources en matière de prévention et d’intervention d’urgence sont adaptées spécifiquement aux besoins des producteurs de boeuf canadiens.
Santé animale Canada est une société à but non lucratif financée conjointement par ses membres, qui comprennent les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, les organisations de l’industrie et d’autres partenaires travaillant dans le domaine de la santé et du bien-être des animaux au Canada. Santé animale Canada s’efforce de rassembler les groupes de l’industrie de l’élevage du Canada afin de maintenir les fermes canadiennes en bonne santé. En tant qu’organisation qui favorise la compréhension des différents rôles et responsabilités au sein de l’industrie de l’élevage, elle fournit des ressources pour assurer la préparation en cas d’urgence.
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